😡 La colère : une émotion qui vous veut du bien

La colère, une énergie mal comprise

Dans notre société, la colère est souvent perçue comme une émotion “négative”, qu’il faudrait contrôler ou étouffer. Pourtant, en kinésiologie comme en psychologie, on sait qu’aucune émotion n’est mauvaise en soi : chaque émotion est un signal vital qui transmet une information.

👉 La colère, loin d’être un défaut, est une énergie de protection.
Elle sert à poser des limites, à dire non, à se respecter.
Sans colère, il n’y a pas de frontières personnelles claires.

Quand la colère se dérègle

La colère n’est pas dangereuse… tant qu’elle joue son rôle.
Mais si l’on ignore ses messages, elle se dérègle.

Deux situations fréquentes :

• Colère étouffée : on la met “sous le tapis”, on sourit, on évite le conflit. Résultat : elle s’accumule en nous jusqu’à exploser de façon démesurée.

• Colère projetée : on croit que ce sont toujours “les autres” qui provoquent notre état. On se déresponsabilise, oubliant que l’émotion est d’abord un ressenti personnel.

Dans les deux cas, on perd le lien avec la fonction saine de la colère.

La responsabilité émotionnelle : un apprentissage essentiel

La kinésiologie nous apprend que chaque émotion est une réponse interne.
Elle nous appartient.
Même si un événement extérieur agit comme un “déclencheur”, l’émotion est un reflet de nos besoins non respectés.

👉 Se responsabiliser, c’est reconnaître :

• “Cette colère m’appartient.”

• “Elle m’indique qu’une limite importante pour moi n’a pas été respectée.”

Ce n’est ni accuser l’autre, ni se juger soi-même, mais comprendre le message profond.

La colère comme garde du corps intérieur

On pourrait comparer la colère à un garde du corps bienveillant.
Quand tes limites sont franchies, il intervient pour protéger ton espace.

Mais si tu refuses de le laisser faire son travail (en cachant ton ressenti), il s’agite, devient bruyant, disproportionné.
Il n’est pas violent par nature : il est juste surbooké parce que tu n’as pas posé toi-même les limites nécessaires.

Comment réhabiliter sa colère ?

1. Écouter le signal : reconnaître l’émotion sans jugement (“je sens de la colère”).

2. Identifier le besoin : qu’est-ce qui, en moi, a été heurté ? (besoin de respect, de sécurité, de temps…).

3. Poser une limite claire : exprimer calmement ce qui est acceptable ou non.

4. Accepter la progressivité : il est normal que la colère se régule peu à peu, au fil de la responsabilisation.

Le lien avec le corps

En Médecine Traditionnelle Chinoise, la colère est associée à l’énergie du Foie et de la Vésicule Biliaire.

• Le Foie : il distribue l’énergie, trace la direction.

• La Vésicule Biliaire : elle aide à décider, à trancher.

👉 Quand ces organes sont “surmenés” par une colère refoulée ou mal exprimée, le corps envoie des signaux :

• tensions dans les trapèzes et cervicales,

• migraines,

• troubles digestifs,

• irritabilité chronique.

En conclusion

La colère n’est pas une ennemie à combattre.
C’est une alliée qui vous alerte quand vos limites ne sont plus respectées.

👉 Se responsabiliser face à elle, c’est :

• apprendre à écouter son propre ressenti,

• poser des limites saines,

• éviter les débordements émotionnels.

✨ La colère, bien vécue, devient une force de clarté et d’affirmation de soi.

📍 À Anglet, j’accompagne celles et ceux qui souhaitent comprendre et rééquilibrer leurs émotions à travers la kinésiologie et les soins corporels. Des outils concrets pour réapprendre à écouter vos signaux intérieurs et retrouver votre équilibre.